Votre application a besoin de son jardin secret : attention à la localité de l’information

Très souvent on utilise le terme d’application « plat de spaghettis » pour décrire un code fortement couplé. Celui-ci devient très fragile. Le moindre petit changement peut déclencher des bugs au sein de fonctionnalités qui n’ont rien à voir avec la partie modifiée.

Quand, en plus, le nombre de personnes qui travaillent sur le code augmente, vous êtes obligé de commencer à découper votre logiciel en composants. C’est la direction logique qui a été prise par de nombreuses entreprises, pour garder sous contrôle leur production logicielle.

Sauf que vos composants ont besoin de communiquer entre eux. Et là, si vous ne faites pas attention, vous pouvez annuler tous vos efforts en couplant à nouveau vos composants entre eux. Vous vous retrouvez alors avec un « monolithe distribué » : des composants, certes distincts, mais qui ne peuvent pas fonctionner indépendamment les uns des autres. Et quand vous en modifiez un, c’est un composant à l’autre bout du système d’information qui cesse de fonctionner correctement. Retour à la case départ…

En effet derrière les symptômes du « plat de spaghettis » se cache en réalité un problème de dépendances et de couplage entre vos différentes parties du code. Et que ces dépendances soient entre différents composants logiciel ou au sein du même module, le résultat est le même : votre code devient fragile.

Lors d’un meetup Tech.rocks, j’ai pu aborder les erreurs les plus courantes dans la mise en place d’une communication entre vos composants. Et quelles stratégies mettre en oeuvre pour éviter de vous retrouver avec tous vos composants couplés entre eux ?

Cette conférence fait partie d'un cycle sur le domain driven design stratégique, et est la suite de la conférence “Le Domain Driven Design sous l’angle stratégique, une introduction” où j’indiquais comment découper son logiciel en fonction de ses domaines métiers.

Au début de ce meetup, vous pourrez également retrouver :

• Stéphane Landelle sur la question de la performance,
• Cyrille Martraire sur les grands principes de l’architecture logicielle.

Merci à Olga Cojocariu qui m'a aidée dans l'écriture de cet article.

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